
L’Atelier régional sur les politiques SPS et de laboratoires qui s’est tenu à l’ïle Maurice du 14 au 17 janvier 2025, aura permis aux autorités des états membres de la COI et aux laboratoires membres du réseau initié en juin 2023 de progresser dans la coopération qu’ils entendent mener pour améliorer la maîtrise des risques sanitaires et phytosanitaires dans la région.
Les 24 experts nationaux réunis pour cet atelier de consultation, se sont accordés sur le contenu d’un « Projet d’accord cadre pour la création et la mise en œuvre d’une plateforme interactive d’échange d’information, pour le réseau des laboratoires officiels de contrôle des produits alimentaires et des intrants agricoles des états membres de la Commission de l’Océan Indien (COI) et le fonctionnement de ce réseau. »
Ils se sont aussi accordés sur une feuille de route pour l’opérationnalisation du réseau sur les six mois à venir et ont établi un programme de travail listant les actions prioritaires à mener sur les deux années à venir. Ils ont ainsi posé les bases d’une coopération renforcée pour progresser collectivement dans l’édification de capacités laboratoires sur les trois grands domaines de compétence nécessaires que sont l’analyse des résidus (pesticides et médicament vétérinaires), la détection des contaminants (mycotoxines, métaux…) et la microbiologie.
Cet atelier aura aussi permis de consolider le « plan d’action maïs-volailles » dont les grandes lignes avaient été tracées lors d’un atelier similaire organisé en avril 2024 à Madagascar. Cette version améliorée du plan comporte plus de 91 actions recommandées pour renforcer les moyens de maîtrise des risques sanitaires et phytosanitaires relatifs aux filières maïs et volailles dans la région de l’Océan Indien. Ce document, qui répond aux objectifs de la COI d’œuvrer en priorité sur ces deux filières, pourra servir de guide à la COI et à ses états membres dans leurs efforts de mise en œuvre des stratégies couvrant l’ensemble du spectre de mesures nécessaires :
- des règles communes (législations harmonisées),
- une infrastructure de laboratoires,
- des moyens de dissémination de bonnes pratiques auprès des opérateurs des filières concernées
- des moyens et méthodes d’inspections officielles harmonisées,
- des principes d’organisation des contrôles officiels facilitant la reconnaissance mutuelle des résultats d’analyse et d’inspection.